Loin des emballements festifs des grands ensembles de klezmer ou de ses habituelles collaborations avec les clarinettistes Nano Peylet ou Yomguih, Denis Cuniot laisse ici vagabonder en solo, sur son piano, les airs de la musique juive du début du siècle. Les joies, l’humour et les peines des shtetls se retrouvent ici réduites à minima. On y (re)découvre sans esbroufe la variété des styles du klezmer, de la Roumanie à la Pologne et les liens secrets que le pianiste établit avec la musique classique et le jazz.
Timothée Barrière
Paris Obs